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Cloudsleeping
6 octobre 2008

On the run

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La saison des festivals est terminée depuis plus d’un mois. Elle s’est passée admirablement bien : les découvertes, les hurlements, les jump up, les râleries ou les méditations salvatrices, j’ai tout eu durant cette sorte de tournée erratique mais fortifiante. Je n’aurai pas le temps de m’étendre autant que souhaité sur tous ces bons moments. Ce sera donc une petite chronique à la ramasse dont le premier épisode est posté aujourd’hui. Les autres suivront ce week-end et la semaine prochaine. Revenez bien vite ! En outre, vous trouverez ici le lien vers le magazine musical pour lequel j’écris : Rif Raf est un des rares zine indépendant en Belgique consacré totalement aux nouveautés (chroniques et interviews), à divers courants musicaux et à des rééditions en tout genre etc. http://www.rifraf.be/fr-home.htm

logo_homeDiffusé dans tout le pays en français et néerlandais ainsi que dans le nord de la France, Rif Raf est imprimé à 15000 exemplaires.  Nous sommes des bénévoles (donc des passionnés) qui nous adonnons à cet exercice curieux voire absurde qui consiste à donner un avis sur les œuvres des autres… pour le meilleur et pour le pire ! Mais l’idée est surtout de faire connaître des choses qui nous ont touchés, marqués, heurtés et de partager des émotions musicales. Un aperçu des mes « reviews » vous attendent à la fin de ce post ; on trouve bien-sûr tout le reste sur le site. Par ailleurs, n’hésitez pas à m’envoyer un petit message lorsque vous tombez sur un tout bon kiff musical lors de l’écoute d’un nouveau CD, d’un myspace ou d’un concert etc. Je suis toujours demandeur, je scanne tous azimutes. A côté de cela, je vais enfin concrétiser ce que je voulais faire depuis longtemps : donner un peu musique sur ce site ; ce sera chose faire en Novembre avec une radio cloudsleeper. D’ici là, pour ceux que ça intéresse, je peux leur envoyer un CD mixé qui donne un peu le ton des soundtracks commencés en 2005. Enfin, pour les amateurs, voici un petit agenda de concerts de qualité et dans des styles variés :

Agenda :

07/10 DAM (rap palestinien: FREE PALESTINE!!!)

10/10 MANU KATCHE

11/10 NTM !!!! http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftMxv.html

11/10 + Striclty Niceness @ La Bodega

12/10 JOHN MAYAL & THE BLUESBRAKERS

13/10 CALEXICO

17/10 ANARCHIC NIGHT KNAL

16/10 TOUMANI DIABATE

24/10 à 12h30 @ Maison des musiques : Jugalbandi Trio (musique indienne)

24/10 SUEN KUTI (le fils du grand Fela) http://www.youtube.com/watch?v=_I7zEpzFa1g

25/10 SHADOW BOXING Recyclart

30/10 KUDSI ERGUNER (musique soufie)

01/11 QUENTIN DUJARDIN

07/11 ROKIA TRAORE (immanquable!) http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=154490227

15/11 I LOVE TECHNO

GENT

25/11 BOB BROZEMAN

26/11 JERRY LEE LEWIS

Bospop Festival

Buddy_20Guy_DLL_050160Retour au début du mois de juillet à Weert au Pays-Bas. Qu’allai-je faire dans une contrée aux noms si fracassants, du genre « Roermond, Neeritter, Kinkrooi, Altweerterheide, Susteren, Roosteren » etc. (pour nos amis qui ne sont pas de nos plates contrées, merci de prononcer les triples rrrr roulés, de faire les ôôôô avec une patate dans la bouche et de les faire platement retomber) ? L’un des principaux objectifs de cette tournée des festivals : Buddy Guy. Ce bluesman de Chicago, âgé de 71 ans est une légende à l’égal de BB King et est vénéré par des générations de musiciens de la note bleue : des Black Keys à Eric Clapton. C’est un concert que je n’aurais manqué pour rien au monde, quitte à revenir précipitamment du Soudan ou même stopper mon contrat avec le CICR… Et le voilà sur scène. Il commence en susurrant une de ces inusables mélodies blues, tout de suite le public chante avec lui… il n’a pas encore touché sa guitare, aucun des autres musiciens n’a fait un son et le public le suit d’emblée… qui peut commencer un concert comme cela ?  Lorsque claquent les instruments, il ne faut pas une minute à Buddy Guy pour prendre tout le monde à la gorge : son jeu de guitare est incendiaire, sa voix chargée d’émotions et de râles torturés, son blues est âpre mais sa bonhommie et sa présence sur scène expliquent le reste : il est absolument BOUILLANT. Il ne tient pas en place, le blues l’a transpercé d’âges en âges (‘First time I met the blues’  it didn’t do me much good) et l’a laissé meurtri mais victorieux… une telle énergie est tout simplement unique… à remballer au placard tous les Clapton et les Stones de ces 30 dernières années (écouter aussi son CD ‘Skin Deep’ sorti en septembre). Un des ces flash immédiat où l’on comprend qu’on est en présence d’un tout grand et que malgré son « auto-alledged lengendary Buddy Guy », il est d’une spontanéité sans égal, pas de star system ou quoi, juste un gars qui est pour son blues et celui du public. Peut-être est-ce à cela qu’on reconnaît les grands artistes : aucune fioriture, aucune demi-mesure, mais une intensité de vie qui les rend bouillants, tout doit sortir de leurs tripes de quelques façons que ce soit ; une leçon de vie en somme : « hey, I come here to sing the blues, you know ».

D’autres noms sont venus compléter le tableau à côté de ce concert exceptionnel : l’Américain Dickie Betts qui n’est autre qu’un des membres historique du Allman Brothers Band. En se produisant en Europe cet été, il doit être un des seuls à maintenir en vie ce mélange de southern rock jazzifié en longue improvisations toutes Gibson dehors (y en a quand même 4 solistes !). Belles envolées blues et ballades country au compteur également. Cool rockin’ daddies, quoi ; il faut croire en ce rêve plus que en tout autre encore. Il faudrait vivre au States pour voir cela plus souvent. Idem pour Buddy Guy.

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ZZ Top est la tête d’affiche de ce Bospop festival. Ouvrent pour eux de vieilles connaissances, un groupe qui remonte au milieu des années 80 (aïe aïe)… quand ça sentait bon les synthés et les longs tiffs peroxydés,  les K-Way fluos… le groupe n’a fait qu’un tube (estimons-nous heureux), une intro au synthé wagnérienne et qui est resté dans toutes les mémoires FM du monde… allez je vous le chanterais bien… ‘The final countdown’ !!! Oui Europe est de retour et ce soir il va jouer son unique tube en final ! Comme c’est curieux les festivals parfois, on se réjouit de voir et revoir plein de groupes mais franchement, Europe, c’est tout ce que je ne veux pas écouter en festival ou ailleurs!! Et pourtant ça marche encore, pendant ses solos le guitariste se contorsionne dans un numéro d’autosexualité orale rare et une partie du public en redemande ! « Why don’t you shut up ! » hurle une énorme Hells Angels venu bien évidemment pour le doubleZ ! Lui faire endurer ça pour voir ZZ Top, quelle insulte !! Presque comme faire écouter du Judas Priest à un prisonnier pakistanais de Guantanamo… ‘Hit me with music’ demandait le grand Bob ; parfois ça marche malheureusement ! J’insinue quelques vesses de désapprobation et après ce désastre, je vais me positionner dans les premiers rangs en espérant que c’est bien la dernière fois de ma vie que j’entends cela ! Sans réelle surprise, égaux à eux-mêmes, dominant leur ‘Farango’ de derrière les fagots comme personne, se fichant de la nouveauté comme de leur premier rasoir (eux aussi ont eu leur période synthé !), le doubleZ est incroyablement efficace. Surtout avec, en rappel, un ‘Foxy Lady’ surpuissant. C’est plus seulement les petits jeunes qui sont dans la mode des reprises ; il semble que tous les vétérans s’y mettent. Voilà le ZZ qui en taille une grosse à Hendrix, la veille Santana suçotait Cream avec quelques mesures de ‘Sunshine of your love’ et Buddy Guy… lui fait à peine un petit lick à qui vous savez avec quelques riffs de ‘Voodoo Chile’, pour introduire habilement les plus jeunes au blues originel du Mississippi : « before that, him and I had to listen to this… ».

Alors que les dernières bourrades du ZZ ont retenti, je quitte la plaine de Weert, tout est calme, plus un bruit. Le vide a reprit son dû mais j’ai la bénédiction de Santana (« We all have one wish, make it come true », insistait-il en quittant la scène). Tout est plat, rien ne bouge et habituellement, rien ne se passe en cette contrée ; ici pas de violence, de vols, d’effraction, rien d’autre à faire qu’attendre de vieillir dans l’ennui le long des canaux ou lors du shopping du week-end. Pourtant il doit rester de vagues ondes, quelque chose de tellurique à tout jamais ancré dans ces endroits où des milliers de décibels sont charriées en même tant que l’enthousiasme, les peines et les espoirs du public. Tout cela doit déclencher forcément des forces invisibles qu’on étudiera en ces lieux de concerts dans des centaines et des centaines d’années, cherchant à percer les mystères d’arts et de civilisations devenues aussi insondables qu’un Stonehenge.

DSC01004

Soundtrack 1 : LIVE ! moissonné cet été aux festivals: where have YOU been ?

-         The General Jack: My Show (groupe belge jouant du blues-rock enjoué: http://www.myspace.com/lesgeneralsjack)

-         The Stray Cats: Stray Cat Strut

-         Cassandra

Wilson

: Dust my broom http://www.myspace.com/cassandrawilson

-         Tinariwen: Amassakoul’n’Ténéré http://www.myspace.com/tinariwen

-         Rokia Traoré : Tounka http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=154490227

-         Manou Gallo : Abidjan-Bruxelles http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=72420149

-         The Do: on my  Shoulder http://www.myspace.com/thedoband

-         dEUS : Suds & Soda

-         Metallica : Fade to grey

-         Rage Against The Machine : Bombtrack

-         Bootsy Collins: (Keep that funk alive!) http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=53098110

-         George Clinton: P-Funk (Wants to get funked up)

-         Erykha Badu: Amerikahn promises http://www.erykahbadu.com/

-         Snoop Dog : Doggy Style

-         The Roots: Stay cool (motherfucker) http://www.myspace.com/theroots

-         Wayne Shorter: Beyond the sound barrier

-         Herbie Hancock: Far out

-         Camille: Les ex http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=116354929

-         Sergent Garcia: Amor pa mi

-         Beenie Man: World dance http://www.myspace.com/beenieman

-         Michael Franti & Spearhead: Rude boy back in town (up to

Uganda

, up to Sudana)

-         Saul Williams: List of demand http://www.myspace.com/saulwilliams

-         Brodinski : Bad Runner http://www.myspace.com/brodinskimusic

-         Deadmau5 : Hi Friend http://www.myspace.com/deadmau5

-         Erol Alkan : Do you want to (un remix de Franz Ferdinand en somme) http://www.myspace.com/erolalkan

-         Justice: DANCE http://www.myspace.com/etjusticepourtous

-         Arno et ses filles du bord de mer en inévitable final

-         Tindersticks : Yesterdays Tomorrow

-         The Neville Brothers : Ain’t no sunshine http://www.myspace.com/thenevillebrothers504

-         Buddy Guy: Damn right I’ve got the blues http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=39848936

-         ZZ Top:

La grange

-         Debabish Battasharia: Sufi Bhakti http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=309011529

Peter Gabriel & Friends

‘Big Blue Ball’

Real World/Xango Music

L’histoire de la ‘Big Blue Ball’ n’est pas à proprement parlé celle d’un nouvel album de Peter Gabriel. Si le fondateur de Real World est bien à l’origine du projet avec Karl Wallinger des Waterboys, il s’agit plus d’une œuvre collective basée sur des jam sessions auxquelles participa une pléiade d’artistes  de près ou de loin « world ». Bien-sûr, il chante et joue sur un certain nombre de titres comme celui d’ouverture ‘Whole Thing’. On retrouve directement son travail de composition : sons et mélodies qui ne sentent jamais le premier jet mais la densité et la profondeur à laquelle il nous habitue depuis ‘So’.  Sur ‘Shadow’ Papa Wemba et ses percussionnistes se fondent dans un groove flamenco du guitariste Juan Canizares : une autre version de l’afro-latino. Habituée des « featuring », Sinead O’Connor, cosigne avec le percussionniste japonais Joji Hirota et le flutiste Guo Yue (des Chinois de Guo Brothers) un titre pacifiste ‘Everything Comes From You’ …là où les humeurs celtiques sont hantées par les harmonies d’Extrême-Orient. Les titres les plus remuants et les plus étonnants en terme de rencontre, nous viennent évidemment d’Afrique. ‘Forest’ trouve sa base sur le djembé d’Arona N’Diaye. Vernon Reid y greffe ses lignes de guitares tortueuses, le tout étant introduit par un étonnant doudouk (flûte arménienne). ‘Jijy’ est l’œuvre d’un chanteur malgache qui rape (à faire pâlir tout le 93 !) sur du djembé et des lignes de basses arpégées de Jah Wobble. Une judicieuse section de cuivres confère à ce titre des explosions funky compatibles pour dancefloor ! Dans le respect et la magie qui est propre à son label, Peter Gabriel produit ici 11 superbes titres témoignant des éléments essentiels qui relient tellement de formes de musiques différentes. Un admirable travail d’artisan et des contributions autant splendides qu’authentiques. (jd)

Xavier Rudd

‘Dark Shades Of Blue’

Salt.X Records/Anti-

Compositeur australien doté d’ubiquité instrumentale (guitares, slide, didgeridoo, harmonica, percussions), Xavier Rudd, 30 ans, nous propose déjà son septième album. Il nous emmène dans des tribulations épiques où se croisent le fer de guitares slide rutilantes, distordues et les vents buzzy du didgeridoo, des tablas au service de balades intimes et des mélodies aborigènes. Annoncé d’emblée par le titre d’ouverture ‘Black Water’, le ton de ‘Dark Shades Of Blue’ est beaucoup plus rock que dans ses travaux précédents. Cette intention transpire des compositions elles-mêmes mais aussi dans le mix de Joe Barresi (Tool, Queens of the Stone Age). Certains instrumentaux ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le son et l’accroche de ‘Zooma’ de John Paul Jones (en plus doux quand même !). La veine rock peut se teindre de légers et très personnels emprunts reggae (‘Edge Of  The Moon’), voire funk (‘Up In Flames’). Cette puissance qui tenaille l’album de bout en bout est tempérée, ou sublimée c’est selon, par une série de titres plus calmes. Souvent poignantes, de longues élégies laissent entendre un timbre de voix proche de celui  d’Eddie Vedder, mais sans en avoir la profondeur (‘Shiver’ et le superbe ‘Home’ qui clôt l’album). ‘Hope That You’ll Stay’ donne une idée en acoustique du talent de Xavier Rudd à la slide, qu’il mélange habilement avec sitar et tablas pour servir un morceau emprunt d’une gravité mélancolique. Pour son septième album, le gaillard, typique de l’australien-surfeur-blond-sable-chaud, affiche une remarquable maturité lui permettant d’unir avec beaucoup de grâce des horizons musicaux plus vastes encore que la côte Est de son continent où a été écrit cet opus. Beaucoup plus qu’un exercice de style, il crée un univers singulier et toujours inventif aux confins du rock et de la musique du monde où l’on en oublierait presque qui a séduit l’autre en premier…(jd)

Suarez

‘On Attend’

Bang !/30 Février

On connaît le petit jeu qui consiste à ranger les nouveaux artistes dans toutes sortes de catégories et genres de l’Adult Rock à la World etc. Suarez s’est formé autour du montois Marc Pinilla et de trois musiciens malgaches provenant d’un groupe de musique du monde. Dans leur premier album commun ils se sont lancés dans un genre nouveau pour eux : la chanson française… Ils semblent plutôt être nés pour occuper un créneau ouvert par d’autres groupes français qui consisterait en une sorte de « kid pop » ou « acouskid » - appelez cela comme vous voulez pour autant qu’il y ait des lots de guitares acoustiques, de voix guimauves pré pubères, de reprises (Piaf, Brassens) « popisées », et de paroles autant nombrilistes que niaises… Ah oui, et si le tout arrive à faire se retourner un Michel Fugain dans la tombe qu’il est courageusement en train de se creuser, vous y êtes. Vous trouverez ‘On attend’ au rayon jouet de votre super marché favori. Sinon attendez encore quelques années pour le prochain album : quand les petiots auront de la barbe et un grain de voix, peut-être qu’ils nous gratifieront des reprises de ‘Quand on a que l’amour’ et ‘Antisocial’ « avec des mélodies entièrement réécrites ». (jd)

Québec

‘Québec’

Putumayo/Putumayo

Dans la foire aux expressions et accents de la belle et généreuse francophonie, le français québécois occupe une place spéciale. Il a donné au patrimoine mondial des jurons un phénomène unique: une panoplie de savoureux anti-blasphèmes du genre « ostie », « torrieu », « tabarnak » et autres grossièretés de substitution censées éviter la damnation à ceux qui prononceraient l’innommable « Nom de Dieu » ! Pour ceux qui n’ont pas la télé, la Belle Province fête cette année son 400ème anniversaire. Dans sa quête de populariser la musique des différentes cultures du monde, le label Putumayo a décidé de célébrer l’événement en sortant un CD. Une douzaine d’artistes y présentent chacun leur morceau, puisant tantôt dans les traditions folk-celtes (La Bottine Souriante, vétéran fondé en ‘76) ou la culture et la langue « Native American » (Florent Vollant), tantôt dans la chanson française à la Brassens (Mathieu Mathieu, Polémil Bazar), la pop (DobaCaracol) et l’indé (Martin Léon). Crisse ! Aucune révélation particulière au niveau texte (‘Au Chalet’ frise même les paroles pour musique d’ascenseur) ni au niveau du traitement musical (l’acoustique est le leitmotiv de la compilation) mais simplement une bonne occasion de tendre une oreille vers la musique enracinée et espiègle de nos cousins américains. (jd)

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