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Cloudsleeping
16 octobre 2008

Howtwokonnekt

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DSC02114Voici donc le dernier volet pour ce blog: les derniers festivals de cet été. A la fin également, des extraits de CD reviews écrites pour rifraf.be.

Après toutes ces pérégrinations, la saison se termine tout bonnement à Bruxelles pour le Summer Festival. Cassius, Cosy Mozzy pour des sets ultra puissants (terminé avec ‘Entersandman’ !! si si pour fair e plaisir aux festivaliers!) devant un palais royal qui semble toujours aussi vide et muet. En apothéose, Mix Master Mike himself, le DJ des Beastie Boys. Les platines virevoltent dans une technique imparable et dans des styles d’une diversité proprement inouïe. Visiblement le gaillard se  fait plaisir et sur un ‘Sabotage’ revisité, introduit quelques bombes, de RATM ‘Killing in the name of’ (travaillé à la médiévale sur 3 ou 4 platines à la fois pour des effets d’échos, de ritardando dingues)  à Blur ‘Song2’. On a tout pour bouger comme des malades mais l’ambiance reste un peu terne. Girls in Hawai et Aaron clôturent la dernière journée qui avait déjà un sacré gout de mélancolie automnale.

DSC02042DSC02046Ah, non j’allais pourtant pas l’oublier celui-là ! Le concert de Rage Against the Machine à Paris. Il fait un temps parfait pour visiter les cimetières. Pas un rayon ne filtre du ciel colonisé par cette couche grisâtre depuis l’avènement des changements climatiques. Evidemment je n’avance pas dans mes recherches de boulot et mes seules interviews seront donc devant les tombes de ceux qui, trop tôt ou trop tard, on réussit à peser sur quelques âmes et à faire bouillir d’autres corps en plus des leurs : Gainsbourg à qui je me suis promis de rendre une visite depuis ce jour de mars 1991, Chopin, Baudelaire (on ne peut pas aller chez ce cher Serze sans passer par eux), Jim Morrison, un peu de rock’n’roll quand même ! Les tickets de métro laissés par les fans en statistiques de popularité font de la tombe du beau Serge la plus commémorée. Emouvant de voir toute cette dévotion pour lui et tous les autres alors que les tombes emportent également bien des secrets sous ces pudiques dalles d’éternité… elles révèlent aussi bien des croyances, des passions, des destins, des souffrances de familles entières, il faut juste un peu lire entre les lignes pour mettre une peu de vie dans ces allées à jamais désolées. Alors qu’un vieil air de David Bowie, ‘My Death’ me revient, un sixième sens fantomatique m’emmène aux détours des ruelles, je picore un nom : jacques david.

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Tiens ça me dit quelque chose ça ! Ah, mais c’est moi ! Effroi ! Quel vertige de se pencher sur sa propre tombe ; quelques doutes, quelques connexions se font dans mon cerveau brumeux… je ne suis pourtant pas… Une fois encore, ma névrose sélective m’a fait mal interpréter les choses : j’ai omis le second prénom, Louis. Jacques Louis David, le peintre révolutionnaire qui vota pour la mort de Louis XVI et mourut en exile à… Bruxelles ! ‘How many years do I got’ se lamentait le vieux Lightnin’ Hopkins… essayons de les utiliser aussi bien que lui…

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Toutes ces contorsions adolescentes s’enchaînent bien avec le concert de RATM : il n’a même pas encore commencé qu’on étouffe ; c’est à leur contact que le metal fusion reste compact ! Ils ne vont pas faire dans le brugeois : c’est ‘Bombtrack’ qui ouvre. Les quatre gars sont en tenue orage de prisonnier de Guantanamo, Abou Grahib ou de Baghram en Afghanistan ; un soutien au journaliste d’Al Jazeera relâché après des années de captivité sans fondement légal, il n’était pas seul dans ce cas… mais tous ne sont pas relâchés… say it one more time : « all of which are american dreams » ! Quel que soit le titre joué, la réaction du public est invariable : chaque morceau est une déflagration qui emporte tout sur son passage, aucuns lyrics n’ont été oubliés en 8 ans d’absence, hurlements, jump up, vagues humaines dont les poussées m’emportent furieusement au cœur d’un concert qui est le plus violent et le plus défoulant qui soit ! Oui, c’est bien mon style ça, et la définition d’un excellent concert ; le meilleur sans doute depuis… RATM à Forest en 2000 ! Pourquoi on n’en a pas plus souvent ? Pourquoi n’y a-t-il plus de groupe capable de faire bouger les corps et les consciences de cette façon-là ? Check this out :

http://www.dailymotion.com/video/x5pub6_ratm-paris-bercy-killing-in-the-nam_music

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A la fin de ce concert dévastateur terminé sur l'Internationale, on ne fait que constater les dégats : la grande lessiveuse n’a épargné aucuns des imprudents venus se terrer aux premiers rangs. Sur le champ de bataille, les groupes et les familles séparées par le conflit essaient de se réunifier, mais nombreux sont ceux qui ont perdu leurs portables, leurs clés, leur ID, leur beu, leurs lunettes…Palabres devant les baraques à bouffe (les Français détiennent la palme de la bouffe de festival non seulement la plus dégeu mais aussi la plus scandaleusement cher qui soit), les chiottes, les tentes pourries, tout le monde est K.O et ravi de la prestation. C’est cela la force des lives, il se passe toujours quelques chose, des instants uniques, le corps et l’âme s’enflamment, deviennent incandescents et ces moments pèsent à jamais dans une vie. Comme après tous ces Buddy Guy, Rokia Traoré, dEUS, et tant d’autres, je me dis que, non, non non, vraiment, pour rien au monde je n’aurais pu louper tout cela ! Quitte à prendre quelques risques, quelques doutes dans la tronche mais au moins, c’est ça la vraie vie, du moins la mienne, pour le moment ! Des années avant la belle B.O de « Into the wild », Eddie Vedder chantait I’m still ‘Alive’. Quand cette vibe-là vous tient, faut pas la lâcher et la façonner à votre image. Fin.

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Soundtrack Septembre-Octobre :

-         Pearl Jam: Alive (live)

-         Luka Bloom= Don’t be afraid of the light that shines within you (SUPERBE album à sortir 20-10)

-         David Bowie: My Death http://www.youtube.com/watch?v=Q1tdB7Oo3Ug

-         Creedence Clearwater Revival: Midnight Special

-     Caveman: I'm ready

-         Rival: Les troupes avancent (protègent ton cul fils de pute)

-         NTM : C’est arrivé près de chez toi http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftMxv.html

-         Osunlade: Howtwokonnekt

-    Ntoumos: House 01

-         Spoon & Harris: Baditude

-         Peter Gabriel & Friends : Jijy

-     Thievery Corporation: Radio Retaliation

-     Rose: Sombre Con

-         Patrick Sébastien: Ah! Si tu pouvais fermer ta gueule (spéciale dédicace à Bart,Yves, Didier, Joëlle, Laurette, Elio, Nicolas et rajoutez les vôtres aussi ! Big up à Patrick S pour un titre pareil) http://www.youtube.com/watch?v=dboTHl6ELnY

-         Elvis Presley: Trying to get to you (live) http://www.youtube.com/watch?v=eXlI4aO_9MU

***

Luka Bloom

‘Eleven Songs’

V2

11 chansons pour lesquelles l’Irlandais a décidé de couper court aux habitudes. Alors que les trois albums précédents avaient été enregistrés à la maison, il décide de faire un peu de chemin jusqu’aux studios de Grouse Lodge. Dans la tête une vingtaine de chansons folk et l’idée de sonner un peu comme le ‘Raising Sand’ d’Alison Krauss/Robert Plant ; retour à la tradition… et Luka Bloom sait ce qu’il fait : il a commencé dans le métier en 1978, mine de rien c’est son douzième album… En effet, le son est basique mais d’une parfaite résonnance, laissant toute la plénitude de l’homme s’enlacer à des arrangements simples et sublimes. Aucune des chansons ne vous prendront d’assaut mais elles viendront s’infiltrer au fur et à mesure des écoutes, vous laissant quelques notes d’un homme de cœur en échos (‘Don’t Be Afraid Of The Light That Shines Within You’, ‘I Hear Her Like Lorelei’,). Pas d’autre titre d’album que ‘Eleven Songs’, une volonté de l’artiste d’attirer l’attention sur l’ensemble du projet et de le faire écouter dans son entièreté. Ce n’est plus chose courante à l’époque du téléchargement et des connexions wiii-mfî ultra rapides. Si tout album était aussi complet et abouti, on n’en serait pas tout à fait là non plus… Alors longue, longue vie à ces onze titres qui vous laisseront d’une humeur rassérénée et chaleureuse comme après une virée ensoleillée sur les côtes de l’Eire… Rarement, la musique a ce don-là. (jd)

Jóhann Jóhannsson

‘Fordlândia’

4AD/Beggars Banquet

Requiem pour super-ordinateur obsolète, utopies sociétales déchues, scientifique handicapé élaborant l’équation ultime sur le voyage à une vitesse plus rapide que la lumière, poétesse se lamentant de la mort du dieu Pan… Jóhann Jóhannsson est quelqu’un aux idées autant larges que chimériques. Celles de ‘Fordlândia’ sont pourtant basées sur des vies, des drames et des poèmes bien réels. À partir de ces eaux-fortes, il soulève une impressionnante profondeur émotionnelle emmenée par une orchestration classique. En plus des cordes, hautbois et orgues aux sons brumeux, il ajoute grâce à un travail électronique assez (trop?) discret, des chromatismes et des impulsions nous ramenant à une époque contemporaine indéfinie. Cette musique hautement cinématique se développe en des mouvements lents gagnant en intensité dramatique lorsque sétreignent des mélodies tout en puissance. Sans tomber dans les clichés climax des B.O hollywoodiennes, certains titres joués uniquement à l’orgue sont également empreints d’une gravité sobre et poignante. Tapisserie instrumentale assez sombre et mélancolique, ‘Fordlândia’ est une œuvre lyrique mais moderne de par son approche épurée de l’orchestration (malgré les 50 violonistes pour l’ouverture!) et de l’électronique… place aux images et à l’émotion d’abord. Au fil des écoutes, s’ouvre dans les esprits un écran sur lequel peuvent venir se projeter en infiniment grand nos propres utopies, nos angoisses et nos rédemptions.(jd)

Various

‘Acoustic France’

Putumayo

Pas du genre à être intimidé par Néo et sa bande, le Mérovingien leur sort : « French is a fantastic language, especially to curse with : nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère ». Voilà pour la place du français dans le patrimoine cyber-punk à l’époque de la matrice. Pas mal. Pas mal du tout. Moi j’aurais voté pour « bardaf c’est l’embardée ». C’est plus court. Mais disons que ça aurait pu être pire, du genre un discours de Giscard, un DVD des Visiteurs ou des paroles infantiles de groupes belgo-malgaches par exemple. Qui sait ? Bien des décennies avant, sortait sur le label world, Putumayo, un album consacré à la France. Décidé à mettre en valeur des jeunes talents pouvant de près ou de loin cadrer avec ses principes, le sélectionneur avait trouvé une équipe assez sympathiquo-acoustique et pour tout dire, plus pop que world. Peu importe car, les Escros nous ont laissé une méthode en bossa qui fera date pour se tirer sous les tropiques aux frais de la matrice, appelée à l’époque ‘Assedic’. Thomas Dutronc, dont la maman était oracle elle aussi, commençait à comprendre certaines choses en disant ‘J’Suis Pas d’Ici’ avant qu’il n’échoue lamentablement devant the ‘Architect’. Puis il y avait Carla, une sorte de vieille tante de la femme du Merovingien. Elle  nous chantait une chanson sur son mignon du moment. Après Clapton, Jagger, Bertignac etc, c’était un certain Raphaël. Qu’est-il devenu le pauvre ? Plus tard elle gravira les échelons de la matrice grâce à une autre rengaine monomaniaque du nom de Nicolas ; à moins que ce ne soit l’inverse ? Quelqu’un peut me rappeler les paroles de cette chanson ? Ou écrire un remake, SVP? Les reproches de Rose sur ‘Sombre Con’ nous soufflent encore dans la nuque. Le vrai parigo de la bande, on dirait bien que c’est Gérard Pitiot. Accordéons et musette, ouf ! On est sorti de la matrice ! (jd)

Ntoumos

‘Transition’

Staciarecords/Bang

Trompettiste et producteur belgo-grec, Ntumos a mis ses pistons au service de bien des styles: de la musique traditionnelle de rue à Keziah Jones ou Marcus Miller, en passant par Think Of One. Cherchant toujours à élargir les horizons, il tourne également en Colombie, enregistre un album au Brésil et monte différents projets en Pologne. ‘Transition’ est son troisième exercice solo sur lequel il a opté pour une approche plus ouverte que jamais. Réunissant autour de lui des jazzmen d’expérience (Eric Legnini, Maxime Zampieri etc.), il concocte avec l’aide de DJ’s (DJ Grazzhoppa represent) et de MC’s (Rob Li, Hkb:FiNN, Freddy Mc Quinn) un jazz acid à souhait où la trompette virevolte en toute liberté au côté des flows anglophones (‘Show Bizz’). Elle sait se faire également discrète si nécessaire (pour faire la part belle aux MC’s à forte tête) ou formidablement démultipliée sur le dub mix de ‘Wake Up’ signé Mad Professor. Attention à la virée house phénoménale sur le bien nommé ‘House 01’ et à ‘Auto Route’ sur lequel tout le monde se lâche totalement en freejazz funky pendant que Ntumous dessine quelques traits orientalisants. Ce sont sans doute les sommets de ‘Transition’. Mixé entièrement par Mad Professor, l’album contient quelques reggaes rapés tout à fait convenables (‘Healing Vibration’) mais au vocaux parfois bizarrement traités (‘Wake Up’). Voilà une démarche audacieuse et pas si courante par chez nous où la trompette et le jazz sont le vrai pivot pour des titres éclectiques et percutants. Smell the funk…(jd) 

***

Thievery Corporation

‘Radio Retaliation’

ESL Music

En directe de Babylon, les DJ de Washington DC lancent leur cinquième album. Dans ‘Babylon System’, Bob Marley dénonçait les vampires du monde capitaliste déjà bien voraces. À l’heure où tous ses piliers sont en train de s’effondrer spectaculairement, Thievery Corporation redescend de ses jeux cosmiques pour délivrer des positions engagées aux couleurs dub. Travaillant donc dans la même esthétique sonore, Rob Garza et Eric Hiltonses ont pourtant décidé de sonner l’alarme en durcissant les beats et le tempo. Amplifiant des influences toujours plus larges, ils s’aventurent notamment jusqu’en Afrique avec Femi Kuti : « if you go to Lagos, Kinshasa or Darfur, what you find ? ‘Vampires’ ». On ne saurait mieux dire. Le titre ‘Radio Retaliation’ est un vrai reggae comme ils savent si bien les faire et sur lequel excelle le vieux complice Sleepy Wonder. Transition planante et orientalisante au milieu de l’album avec ‘The Forgotten People’, un instrumental qui aurait pu figurer sur les premières plaques des cousins anglais de TranceGlobal Underground. Toujours aussi catchy, le duo du DC nous renvoie sur orbite avec quelques downtempos comme ‘Beautiful Drugs’ et ‘La Femme Parallel’ avec qui on s’offrirait bien un petit détour par le ‘Moon Safari’ de Air. Toujours un peu perdue dans le son et les nuages (quelle belle devise !), elle vous lâchera peut-être vite la main un peu lassée de la recette. Allez vite vous remobiliser sur ‘Blasting Throught The City’, reggae assez proche du titre révélateur ‘The Richest Men In Babylon’. À croire que c’est toujours ceux-là qui s’en sortent ! Avec la classe dont ils sont coutumiers, Rob et Eric continuent à prouver que le dub est magnifiquement soluble dans des styles musicaux de plus en plus diversifiés car ils permettent à chacun de garder leurs spécificités. Voyages toujours aussi captivants. (jd)

Various  ‘Norman Jay M.B.E - Good Times London Azuli Records

Norman Jay M.B.E. ou l’un des DJ’s les plus respectés au monde (sic). Tout comme les Beatles furent les premiers musiciens pop à recevoir la distinction honorifique « MBE » de la reine d’Angleterre en 1965, Norman est sans doute le premier DJ à avoir reçu pareille sucette au vinyle en 2002. Faut-il en déduire qu’il était le DJ attitré de Diana et qu’il a remixé ‘Candle In the Wind’ ? Non c’est plus sobrement en reconnaissance de ses services à la musique et son deejaying. C’est que la musique ça compte de ce côté-là ! Onze Palais se penchera-t-il un jour sur les DJ belges méritant de recevoir l’Ordre de Léopold ? Veuillez faire la liste de vos favoris et la soumettre à DoubleBert. À l’actif de Norman, d’incalculables shows radio et télé et surtout il est le compilateur en chef de la série ‘Good Times’. Notre cinquième et petit dernier ici présent a pour mission de dégrossir Londres dans ce qu’il peut comporter de soul et disco originelles, de hip-hop oubliés etc. Dans ce genre de compil’, on trouve toujours pas mal de zombies que les DJ s’empresse de déterrer. Ici on fait donc dans les Whispers et les Gloria Jones ainsi que dans des titres de hip-hop old school de Caveman (‘I’m Ready’ qui sample fort bien ‘Crosstown Traffic’ ). Egalement dans du drum’n’bass glacé à la new wave de Origin Unknown. Quelques titres reggae vaguement roots seront mixés à tous les coups sur les derniers blockbusters venus de Jamaïque dont les noms me sont inconnus. Pour cocktails en smoking blanc au bord de la piscine, on approche dangereusement d’une disco ultra light début années 80’ avec Ullanda Mc Collough vers la fin. À part ça, on n’en fera jamais assez pour toutes ces musiques. (jd)

DAM : le hip-hop made in Palestine

Dans le cadre de la saison artistique et culturelle « Masarat Palestine », les courageux organisateurs ont notamment proposé à nombre de musiciens de ce pays de venir se produire en Communauté française. Enfin un autre regard sur la Palestine ! Parmi eux, le groupe de rappeurs, Dam, l’une des formations palestiniennes les plus écoutées. Les trois membres du groupe sont nés dans une banlieue de Jérusalem où vivent côte à côte Arabes et Juifs. Leurs paroles autant que leur démarche de rappeurs découlent directement de la situation inacceptable dans laquelle tout un peuple est contraint de vivre depuis d’interminables décennies. On ne s’étonnera pas de trouver des textes très revendicatifs en termes de lutte pour l’égalité et la liberté mais également sur les droits des femmes. Sans jamais verser dans des sentiments de rejet, de haine ou de fondamentalisme religieux, leur clairvoyance et leur maturité est une leçon pour nombre de MC’s tentés de se la raconter. Pas de super production ici, c’est un rap fait avec les moyens du bord. Des samples tout indiqués de musique traditionnelle sont tissés avec des beats simples et efficaces. En ces temps où la recherche de solutions au conflit israélo-palestinien est une fois de plus abandonnée par les grandes puissances, il est urgent de montrer à quel point ce peuple vit, ce peuple meurt et que sa voix et son visage doivent être (re)connus. Plus que jamais, FREE PALESTINE ! (jd)

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=25392149

http://www.dampalestine.com/main.html

http://www.masarat.be/

http://arabrap.net

http://www.myspace.com/lesgeneralsjack

Les Generals Jack

Voilà un trio rock roots à la belge composé de Toon Derison (ex El Fish) aux fûts, Marc Bodart (guitare, vocals) Bart Ieven (‘octave’ guitare). Oui, ils ont aussi mis la basse de côté. Les morceaux sont roots car dérivés des blues les plus de juke-joints et joyeux. Sur leur dernier CD ‘Mrs Hippy’ paru début de l’année, on pouvait aussi entendre un peu de boogie, du funk candide et même un peu d’Afro (‘Matongé Square’). Leur devise, « chacun son blues » a abouti à des compositions qui sortent à tout moment des rythmes et des sentiers battus. Et que dire de leurs prestations scéniques ! Pas de guitare héros mais une bonne humeur de baba cool et une cadence de Canned Heat! Place, place sur les boulevards pour les Generals Jack! (jd)

Vous trouverez encore bien plus de musiques sur www.rifraf.be

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